PRP et cellules souches : quelle différence ? Lequel choisir ?

La principale différence entre le PRP et les cellules souches sont leurs origines : les cellules souches proviennent de la graisse ou de la moelle osseuse du patient, elles permettent de régénérer les tissus endommagés afin de favoriser une réparation profonde. Le PRP, extrait du sang, réduit l’inflammation, et accélère la réparation en boostant les mécanismes naturels de réparation du corps.

Le PRP ou Plasma Riche en Plaquettes est un concentré obtenu grâce au sang centrifugé prélevé dans le bras d’un patient. Ce dernier permet (entre autres) d’arrêter les saignements mais aussi : 

• De réparer les tissus abîmés, 

• De stimuler le collagène, 

• De cicatriser les plaies, 

• De réduire l’inflammation 

• De réparer les tissus. 

Une fois prélevé et centrifugé, le sang est réinjecté dans le derme. Ce procédé peut être effectué sur l’ensemble du visage, ou alors sur des points clés

comme les pattes d’oies, le sillon naso-génien ou encore le front. 

Mais

visant à lutter contre l’arthrite, à retrouver un équilibre intime ou encore à améliorer la pousse des cheveux. Une fois injectées, les plaquettes s’activent et libèrent leurs molécules réparatrices dont les effets peuvent durer de 6 à 12 mois en moyenne.

La thérapie par cellules souches fait partie des plus avancées et efficaces de la médecine moderne. Invasive, elle nécessite généralement de procéder à une anesthésie générale et à une courte hospitalisation. 

Elle consiste à prélever de la graisse ou de la moelle osseuse sur un patient afin d’en retirer des cellules souches mésenchymateuses. Après avoir été prélevée, la matière est purifiée pour être ensuite réinjectée. 

En agissant en profondeur, elle vient se multiplier et stimuler la production de collagène et d’élastine tout en régénérant les tissus abîmés. Les cellules souches ne servent pas seulement à créer une stimulation mais bien à obtenir une régénération réelle des tissus cutanés, des tendons, du cartilage ou encore des muscles. 

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on peut utiliser cette méthode dans la

mais aussi dans différents corps médicaux comme en cardiologie, en orthopédie ou encore en traumatologie. 

Le PRP libère des facteurs de croissance qui permettent de favoriser la réparation des tissus. Les cellules souches, de leur côté, agissent en sécrétant des facteurs de croissance et des substances bioactives qui participent à la formation de nouvelles cellules dans un tissu abîmé. Mais elles peuvent aussi orchestrer une réparation profonde en libérant des molécules réparatrices, les facteurs paracrines.

Le PRP est un procédé beaucoup plus rapide car il agit en stimulant immédiatement les mécanismes naturels de réparation. On constate donc une accélération des processus de régénération tissulaire, dans la limite des tissus existants. 

La réparation obtenue avec le PRP est rapide et homogène mais elle ne dure généralement pas plus d’un an et ce traitement montre ses limites lorsque l’architecture tissulaire est fortement altérée.

Les cellules souches, quant à elles, offrent des effets plus lents mais plus durables et puissants car ces dernières mettent davantage de temps à s’intégrer dans les tissus et à communiquer avec les cellules locales. La qualité de rétablissement obtenue est donc plus profonde car elle touche la structure même du tissu.

• Tissu peu altéré (micro-lésion, perte d'élasticité, inflammation modérée) : le PRP est à privilégier pour stimuler le renouvellement cellulaire et obtenir des résultats rapides.

• Tissu modérément altéré (inflammation persistante) : le PRP sera intéressant pour améliorer l'activité réparatrice tandis que le traitement cellules souches est utile pour obtenir une régénération plus profonde.

• Tissu lésé (altération de la qualité tissulaire) : le traitement par cellules souches est le plus adapté pour restaurant le micro-environnement, alors que le PRP sera utile en complément uniquement.

• Tissu dégradé (perte structurelle importante) : le PRP seul est insuffisant, les cellules souches sont à privilégier pour restaurer durablement les tissus.

Le PRP est une procédure peu invasive car le sang est prélevé comme lors d’une prise de sang classique. Ce dernier est ensuite filtré grâce à une centrifugeuse afin d’isoler le Plasma Riche en Plaquettes, puis il est réinjecté dans la zone ciblée. 

Les cellules souches ont un niveau d’invasivité plus élevé car ce procédé nécessite de prélever de la graisse (via une petite liposuccion) ou de la moelle osseuse (le plus souvent au niveau du bassin). Le prélèvement est ensuite filtré afin de séparer les cellules souches d’autres composants avant d’être réinjecté.

Il faut compter environ 695€ par séance de PRP et par zone traitée. 

Le traitement par cellules souches est plus profond, complexe et complet. Il est donc plus onéreux et comprend une durée d’hospitalisation établie en fonction de chaque profil. Son tarif dépendra donc de chaque patient et de ses besoins.

Les deux options sont possibles et cumulables en dehors de tout

. Il faut savoir que malgré une chute de cheveux (même importante), le cuir chevelu conserve ses cellules souches endormies. 

Les cellules souches représentent un excellent moyen de lutter contre l'alopécie androgénétique modérée à sévère de façon durable. Cette méthode restaure un environnement biologiquement favorable autour du bulbe en stimulant les cellules déjà existantes, en réduisant l’inflammation chronique et en améliorant la vascularisation locale. 

Le PRP va permettre de réduire la chute de cheveux rapidement et de stimuler les cellules souches présentes dans le bulbe pileux comme celles de la papille dermique. C’est la méthode idéale si votre alopécie est débutante ou peu marquée ou encore si vous voulez soutenir un traitement par injection de cellules souches.

Le PRP est le traitement le plus utilisé en orthopédie et traumatologie. Il est proposé lorsque les autres traitements médicaux comme la physiothérapie, la viscosupplémentation ou l’infiltration de cortisone n’ont pas donné de résultats concluants. 

Les injections de PRP permettent alors de :

• Ralentir les pathologies, 

• De réduire les douleurs, 

• D’éviter les raideurs dans les articulations. 

Les bienfaits de ces injections durent 6 mois en moyenne et elles peuvent être couplées avec

. 

Des vertus qui ont également été prouvées par une étude publiée en 2021 sur PubMed. Selon les scientifiques, les patients traités par PRP présentent des améliorations significatives de la douleur (scores VAS) et de la fonction pendant 6 et 12 mois, par rapport au placebo ou à d’autres injections (acide hyaluronique, corticostéroïdes).

L’aponévrosite plantaire et les pathologies tendineuses comme la tendinite sont des maux qui peuvent toucher de nombreuses personnes au cours de leur vie, entraînant douleurs persistantes et limitations fonctionnelles. 

Aujourd’hui, le PRP s’impose comme l’option thérapeutique la plus efficace pour lutter contre ces problématiques. Il stimule la réparation des fibres tendineuses, module l’inflammation, améliore la prolifération des ténocytes, accélère la synthèse de collagène de type I et favorise une organisation plus fonctionnelle du tissu réparé. Cette méthode a d’abord fait ses preuves auprès de sportifs de haut niveau, nécessitant une réparation tissulaire et tendineuse rapide et efficace.

Pour améliorer l’apparence de la peau et lutter contre le vieillissement cutané, les deux options sont possibles. Le PRP sera plus conseillé à une personne souhaitant booster l’éclat, améliorer son grain de peau et stimuler la production de collagène et d’élastine en favorisant le renouvellement cellulaire. 

Mais c’est aussi un excellent moyen de traiter les cicatrices d’acné car le Plasma Riche en Plaquettes a de grandes propriétés régénératives. 

Si vous souhaitez opter pour une méthode plus pérenne, les injections de cellules souches peuvent incarner la solution idéale pour vous. D’après une étude publiée sur PubMed, elles seraient la meilleure option pour : 

• une restauration des volumes et des contours du visage ; 

• une régénération plus profonde et pérenne des tissus cutanés ;

• une amélioration globale de la qualité de la peau ;

• un remplacement des fibres élastiques anormales causées par le vieillissement solaire par un réseau normal de fibres d’élastine.

Tout dépend du stade d’avancement de l’arthrose. Le PRP est le traitement le plus efficace pour lutter contre les stades les plus précoces de la maladie. Il permet de stimuler les cellules souches locales de cartilage et des tissus environnants, possède des propriétés anti-inflammatoires et offre des effets plutôt rapides. 

En revanche, si l’arthrose est avancée, il sera préférable d’opter pour l’injection de cellules souches qui permettent une régénération tissulaire plus profonde et participent à la réparation du tissu conjonctif. 

Un diagnostic validé par une étude, publiée en mars 2025 dans la revue Stem Cell Research & Therapy dans laquelle les scientifiques concluent : “L’injection intra-articulaire de cellules souches mésenchymateuses seules permet une amélioration significative de la douleur et de la dysfonction du genou chez des patients atteints d’arthrose non opérée. Les MSCs apparaissent comme une option thérapeutique prometteuse pour le traitement de l’arthrose, avec un potentiel d’efficacité accru grâce à une meilleure optimisation de leur administration.”